Les arbres à l'automne.

Le plaisir que me donne mon homme !

Qu'une navette m'amène du bus à mon travail. Je n'ai pas à marcher pendant 20 bonnes minutes. Ça me donne l'impression d'être une VIP.

Qu'un collègue de boulot m'envoie par mail des photos de lettres affichées entre voisins. Elles ont pour sujet : une fille qui arrose ses plantes en string, un petit chien et un chinois, les bruits d'un couple lorsqu'ils font l'amour, la même chanson de Mylène Farmer tournée en boucle. J'ai éclaté de rire au travail.

Mieux accepter que je ne peux pas communiquer tout de suite dans un groupe. Que mon être préfère observer, ressentir, lâcher-prise un peu, avant de s'ouvrir dans le temps. Cela se fait lentement, progressivement, à mon rythme. Je le comprends mieux, je l'accepte mieux, je m'accepte mieux...

Manger tous les quatre (mon partenaire, son parrain, son cousin et moi) un plat du Togo et les entendre discuter dans leur langue.

Je rigole souvent en moi-même lorsque je vois les gens courir pour attraper un métro alors qu'il y en a tous les moins de 5 minutes. Moi, je suis là en train de marcher tranquillement, et souvent, j'arrive à entrer dans le même métro que les personnes qui ont couru et qui sont essoufflées. La plupart des personnes ne veulent même plus attendre quelques minutes pour avoir le métro suivant, elles sont conditionnées à courir, toujours courir partout et pour tout. Prenez donc votre temps.

Il y a quelques années, avoir adopté un chat dans un refuge.

Je n'ai jamais autant appris et pris conscience sur certains comportements humains et sur moi-même que dans la mission d'intérim actuelle. Je suis bien heureuse de travailler où je suis, avec les personnes qui m'entourent.

Ce qui me rend heureuse, c'est d’avoir eu mon DEUG !

Avoir été agréablement surprise que j'ai pu m'adapter aussi facilement à ne plus vivre avec une télé et à ne plus regarder des films et des séries téléchargés (pour le moment). Cela me permet de lire mes livres que j'avais achetés il y a longtemps et de "m'obliger" à me bouger en réalisant des envies qui étaient sur une liste des choses à faire en attente de...

Arriver, par moment, à apprécier ce que j'ai ou non, au moment présent.

Dans l'avion, avoir pris conscience de tout ce que j'ai et de me dire que je suis bien heureuse.

Conduire avec Jean-Paul, ma mère, et parfois le chien (quand il ne fait pas de conneries), les vaches de l'écurie vers le prés : ça me fait penser aux bergers accompagnés de leurs chiens qui emmènent leurs brebis en montagne. Lorsqu'elles entrent dans le pré, elles courent dans toutes les directions, donnent des coups de cul. Elles sont heureuse de pouvoir courir partout et ne plus être enfermées et attachées dans les écuries.

Avoir discuté avec une dame, en attendant, au tribunal de Créteil.

Manger un fromage de chèvre frais fait par ma mère me rend très heureuse. Il fond dans la bouche...

Avant-hier soir, alors que j'étais à moitié endormie, j'ai entendu le son d'une chouette, ce chant me berçait agréablement pendant mon sommeil. Ce matin, à mon réveil, j'ai entendu ce même son et je me suis rendue compte qu'il provenait tout simplement d'une... tourterelle.

Lorsque j'ai appris que j'avais eu une soeur aînée en lisant mon carnet de santé.

Lorsqu'une personne me fixe du regard, je la regarde alors en face jusqu'à ce que la personne détourne son regard, ferme les yeux, ou autres... J'assume de plus en plus.

Que la Divinité m'ait encore une fois évité de mourir en me faisant renverser (2 fois, aujourd'hui, par des voitures) dont l'une où j'ai eu l'impression que le conducteur avait accéléré sur moi (j'ai pu me rattrapper sur le pare-choc alors que mes pieds étaient déjà sous la bagnole), j'ai pu m'écarter à temps, le conducteur s'arrêtant ensuite au stop regardant à droite et à gauche comme si de rien n'était, comme si je n'existais pas.

Ce qui me rend heureuse, c’est quand on me gratte le dos (au milieu, là où on peut pas tout seul).

Après être sortie du coma, je me suis sentie euphorique pendant quelques jours. Même si c'était une des conséquences de mon traumatisme crânien, j'étais quand même heureuse et je ne savais pas pourquoi.

Qu'une infirmière passe chez moi pour faire les pansements, et qu'elle soit humaine.

Lorsqu'on m'écoute.

Ce qui m'a rendue heureuse, ça a été de décider que j'étais jeune et que j'avais le temps.

Que les collègues me disent que lorsqu'ils m'entendent éclater de rire depuis leurs bureaux, ils se mettent à rire aussi.

Dans le bus, avoir rigolé avec deux "clochards" qui me taquinaient car je lisais un livre de Marc Aurèle.

Donner et recevoir de l'Amour sous toutes ses formes, à travers tous ses ressentis.

Connaître quelques unes de mes vies antérieures (par une médium en qui j'ai confiance et par mes ressentis dans mes rêves) : musicienne en haute Egypte, avoir fait de la peinture et du dessin qui se vendaient bien, avoir été un homme travaillant dans la justice, avoir eu une initiation chamanique, avoir été directrice dans un orphelinat, mariée à un vétérinaire, avoir fait du commerce de façon respectueuse avec les indiens. Que ma mère d'aujourd'hui ait été ma fille lorsqu'on vivait au Canada lors de la ruée vers l'ouest. Avoir été bossue, handicapée, et que l'on se moquait de moi...

Remarquer que mes "mèches" frisottes alors que mes cheveux sont de nature raide.

Prendre mon parapluie. Ne pas l'ouvrir. Rester sous la pluie fine et douce.

Voir que tous les peuples savent se mobiliser pour faire de belles choses, par exemple, la cérémonie des Jeux Olympiques. Chacun a un rôle, cela donne quelque chose de grand et de beau de manière collective. On peut donc tous ensemble se mobiliser chacun à sa manière pour améliorer le monde si l'on veut vraiment...

Entendre la fameuse phrase "nan, mais allo, t'as pas de shampooing" un peu partout : dans les entreprises, transports, rues...

Ce qui me rend heureuse, c’est de m’être offerte des Ray Ban, les mettre en voiture, le bras au soleil, la musique à fond et trouver que c'est très bien comme ça.

Lorsque la nuit inspire ma créativité : parfois, j'ai des idées d'inventions de la vie quotidienne qui me viennent à l'esprit, je vois de nouvelles formes de bijoux, de vêtements, des témoignages heureux me reviennent en mémoire, des dessins m'apparaissent, des phrases. Comme je n'ai pas de carnets pour tout noter ou dessiner, je les marque sur mon téléphone portable pour ne pas les oublier le lendemain.

Ce qui me rend heureuse, c’est de dire à mon équipe qu'elle a fait du bon travail.

Manger une glace à l'île Saint-Louis, il y a quelques années, m'a rendue heureuse.

Voir un paysage enneigé sans trace de pas.

Ce qui me rend heureuse, c’est d’être pieds nus.

Scène insolite : un gendarme roulant sur un scooter et à côté de lui, une voiture de police qui roulait en le suivant.

Je m'ouvre à la vie, celle-ci m'ouvre ses portes remplies d'opportunités. Je me ferme à la vie, celle-ci ferme ses portes.

Réaliser mes souhaits, chaque fois que je souhaite quelque chose je mets tout en oeuvre pour les réaliser...

Lorsque j'étais ado, j'ai aimé coller des affiches concernant les expérimentations animales dans les labos. En avoir affichées certaines où c'était interdit, m'avait plu.

Cet après-midi, j'ai donné ma TV à une personne. Le soir même je reçois un coup de fil, c'était le mec à qui j'ai donné la TV. Il m'a dit que lorsqu'il m'avait vu, il en était tellement ébloui, qu'il ne trouvait plus ses mots et qu'il ne savait plus quoi dire. Il m'a également dit que j'avais une voix calme et très jolie. C'est la première fois qu'on me dit que j'éblouis et que la personne ne trouve plus ses mots tellement elle est troublée. J'ai rigolé et je l'ai remercié.

Je suis heureuse que ma mère ne m'ait pas baptisée lorsque j'étais bébé.

J'ai été émue que le cordonnier soit venu jusqu'à chez moi afin que la clef ouvre bien la porte et qu'en plus, qu'il m'ait offert un muguet.

Bah là, en fait... Je reviens de l'examen de code et je l’ai eu, donc je suis trop heureuse !!!

Aujourd'hui : le ciel et le froid, avoir mon fils, rencontrer mon ami, respirer, regarder les gens, manger, dormir, faire l'amour, danser, rêver, réfléchir, sentir, rire, pleurer.

Avoir discuté par téléphone avec mon oncle.

Lorsque j'ai fait mon relooking : j'avais juste à me laisser faire et une personne me maquillait, me coiffait, me conseillait dans le choix des couleurs et des vêtements. J'essayais simplement les vêtements et je choisissais ceux qui me plaisait.

Passer un week-end en Belgique avec ma copine Ebtihage.

Avoir terminé le boulot plus tôt aujourd'hui grâce à la neige.

En ce moment, regarder par la fenêtre, les arbres muer dans leurs floraisons. A chacun ses couleurs, à chacun ses formes de feuillages, à chacun ses odeurs. Voir les petites pousses naître, grandir, fleurir...

Dans le bus, me voyant hésiter, qu'un homme avec son chien guide d'aveugle, m'ait proposé de m'asseoir face à lui. On a discuté et j'ai pu lui poser les questions pour être bénévole. Continuer de discuter de ce sujet jusque dans le métro et avoir échangé nos numéros.

Ce monsieur derrière moi à la préfecture : « Il sent très bon, votre parfum, mademoiselle ! ».

L'osthéopathe que j'ai vu m'a dit que si je me remettais à dessiner et à peindre, et que c'était réussi, il m'achèterait mes "oeuvres", cela m'a vraiment touchée car je le sentais sincère.

La question du jour : " Comment rendre le sourire à une personne ? ". Réponse : " En disant simplement bonjour à une personne ". Un inconnu me l'a dit ce matin, ça m'a rendu le sourire.

Etre une femme : même si on jouit, on peut continuer encore et encore à faire l'amour.

Redormir à peu près normalement, comme avant mon angoisse.

Me lever le matin en regardant le soleil faire de même avec toutes ses couleurs.

Les cours de philo et ses profs.

La jeune femme dont je garde les chats : drôle, simple, jolie, communicative...

Je trouve ça marrant et beau de voir un piano installé Place de la Nation. Il est libre, tout le monde peut y jouer. J'aime bien entendre ce son en passant pas loin.

Le bonjour jovial communicatif d'un chauffeur de bus.

Que le patron de l'entreprise où je bosse vienne d'arracher le fil du téléphone en trébuchant. Les fils étaient arrachés, on voyait le cuivre. C'était assez marrant.

Mon ex m'a rendue heureuse.

Lorsque mon partenaire me regarde avec un amour inconditionnel pendant l'acte.

Un matin, dans le RER C, avoir vu un mec monter avec un cercueil noir fabriqué en carton en taille réelle. C'était original.

Lâcher-prise sur le temps qu'il peut faire. Aujourd'hui, le temps ne joue plus sur mon moral psychologique : s'il pleut, je n'utilise plus cette excuse pour retomber dans la dépression, j'arrive même à apprécier la pluie, et s'il fait beau, je me dis qu'il fait bon, c'est tout.

Le jour où, au lycée, j'ai commencé à prendre la pilule, je me suis sentie soulagée, je n'avais plus mes douleurs au ventre, je ne vomissais plus, je ne m'évanouissais plus. Je ne tremblais plus de chaud ni de froid.

Je suis heureuse d'avoir commencé et terminé une conversation téléphonique avec un Ami dans le sourire et la détente.

Le fromage, la viande crue, le pain frais, les œufs sur le plat, les œufs brouillés, les tartes au citron.

Travailler en face d'une certaine collègue m'a permis de mieux la connaître et de ne plus avoir de préjugés sur elle. J'agrandis peu à peu certains liens avec elle.

Un mec mignon et sympa m'accompagne pour me montrer où se trouve le métro.

Avoir vu ma copine Marjorie à la maternité et tenir dans mes bras sa nouvelle fille Anaïs. Sentir ce petit corps bouger légèrement dans mes bras. Lui caresser ses petites mains et que celles-ci se referment sur les miennes.

Je suis heureuse lorsque, parfois, j'écris un ou deux témoignages (certains jours, je n'en n'ai aucun), et que finalement, les souvenirs heureux me reviennent en mémoire et qu'ils s'enchaînent les uns après les autres : je finis d'écrire un témoignage et un autre arrive, et ainsi de suite...

Lorsque j'ai lu ce témoignage d'une femme de 108 ans, je l'ai trouvé très touchant et vrai, alors, le voici : " Je crois que les hommes n'ont pas besoin de nourriture, peut-être bien qu'on a pas besoin de nourriture quand on possède le spirituel… J'étais toujours en train de rire. Mon fils et moi, on est resté 2 ans, allongé sur le sol et il me voyait rire. Comment un enfant, peut-il s'empêcher de rire quand il voit sa mère en train de rire ? Quand un enfant est près de sa mère, n'importe quoi peut arriver, il n'a pas peur, il se sent en sécurité. Et je riais tout le temps, tous les jours… " " …Se plaindre, ça ne change personne. Quand on se plaint, on ne change rien… " " …Parfois ça m'arrive d'être reconnaissante d'être passée par là, ça m'a donné une certaine richesse que les autres n'ont pas. Ma réaction à la vie ne dépend pas de celles des autres. Tout le monde se plaint, " Oh c'est terrible ! ", mais ce n'est pas si terrible. On apprend tous de nos erreurs. Il faut bien qu'il y ait du mauvais… Le sourire, ça aide beaucoup… " " …Tout est un cadeau ".

Voir la solidarité familiale se mettre en place pour aider un membre de la famille : mon frère Alexis et ma soeur Amandine aident ma mère à nettoyer le poulailler. Ma soeur Laëtitia conduit le tracteur pour donner de l'eau aux animaux dans les prés.

Mon grand-père m'a rendue heureuse lorsqu'il me prenait sur ses épaules et qu'on se baladait en forêt, je pouvais tout admirer en hauteur.

Cuisine, lecture, des balades en pleine nature…

Aujourd'hui, avoir réussi un calcul alors que tout le monde s'était trompé, même les formateurs (je suis nulle en calcul d'habitude).

Que le collègue de boulot me dise en me voyant sourire : "Excuse moi, mais c'est un bain de Jouvence".

Ce qui me rend heureuse actuellement, c'est mon futur mari et ma fille, car je suis la plus heureuse du monde, surtout en sachant qu'on va se marier. Je suis aux anges avec lui et je suis heureuse qu'il s'entende bien avec ma fille.