Dans mon malheur, j'ai eu de la chance de rencontrer un homme qui m'a été d'un tel réconfort, qu'aujourd'hui je me surprends à aimer à nouveau d'un amour frais et sincère, un vrai bonheur de se sentir à nouveau amoureuse, de se sentir pousser des ailes, vive l'amour, vive le bonheur à deux.

Ce qui m’a rendue heureuse ? J'étais sur une île, je marchais dans l'eau, une eau transparente, je ne pensais pas cela possible. Le moment magique, des tout petits poissons, presque invisibles, nageaient autour de moi. Pur moment de sérénité.

La toute dernière chose m'ayant rendue heureuse, c'est d'avoir rencontré quelqu’un qui m'apprécie vraiment à ma juste valeur et qui m'aime aussi en retour.

Ce qui m'a rendue heureuse, dernièrement, est une chose très simple. Hier au soir j'ai fêté mon anniversaire, chez moi avec mes quatre fils que je n'avais pas vus tous ensemble depuis pas mal de temps et j'en ai été très heureuse.

Depuis deux ans je cherchais ma maison. C’est fait, je l’ai trouvée ! A ma taille, à mon goût. Simple, petite, harmonieuse, un jardinet en introduction dont le grillage qui le protège est bordé de chèvrefeuille. Chaque jour, c’est le plaisir d’en faire le tour, de saluer les fleurs, la verdure, les oiseaux. Cette proximité avec la terre m’était devenue nécessaire pour retrouver ce qui est important, essentiel. Avoir l’espace suffisant et accueillant pour accueillir ma famille (enfants et petits-enfants) et mes amis, est une grande joie. Offrir un moment de quiétude et de sérénité, au calme devant un feu de cheminée ou à l’ombre de mon parasol fleuri me réchauffe le cœur. Ma maison, c’est un peu le prolongement de mon espace intérieur. Ai-je posé mes valises ou est-ce une étape ?

Douce chaleur de la cheminée, réchauffant mon être tout entier, autour d'un petit verre et d'un cendrier fumant...

Les deux premières choses qui me sont apparues en lisant la question, ce sont deux événements qui ont été pour moi, au départ, un départ d’un mode de vie pour aller vers une autre vie où tout était possible, où il n’y avait plus d’enfermement. Ces deux départs correspondent à deux dates différentes : la première était celle de mon divorce, la deuxième, celle d’une cessation d’activité professionnelle. Puis, j’ai réfléchi à l’instant le plus heureux de ma vie et j’ai pensé à la naissance de mon fils, quand sorti de mon corps, on l’a posé sur mon ventre et il m’a souri. Mais il y a plein d’instants où je suis heureuse sans qu’il n’y ait aucune raison apparente : en regardant un ciel étoilé, en me promenant dans la nature ou sans rien faire de particulier. Je crois que ce qui me permet de rendre heureux un instant de notre vie, c’est notre ouverture du cœur.