Ce qui me rend heureuse, c'est d'explorer les nouvelles couleurs de ma palette de maquillage toute neuve.

Ce SDF qui, tous les matins, se place devant Saint-Augustin et me souhaite la santé, le bonheur pour la famille.

L'idée d'avoir peut-être un 2ème enfant.

Ce qui me rend heureuse, c'est quand il fait presque beau en ce lundi matin.

Tous ces livres encore non lus à découvrir, le puits sans fond que représente le monde de l'édition.

Ce qui me rend heureux : la naissance de mon fils et le voir vivre !

Pouvoir faire mon footing aux Tuileries, et profiter de la beauté de Paris.

Voir les lumières du matin sur l'église Saint-Augustin et les immeubles parisiens, ces couleurs magnifiques propres à Paris.

Chanter, à tue-tête au volant.

Ce qui me rend heureuse, c'est la voix de mon fils au téléphone. Encore un peu endormi. Je lui souhaite une bonne rentrée.

Un débat d'idées, relire Schopenhauer, l'art d'avoir toujours raison.

La multiplication des pains.

Avoir expliqué cet exo de maths à Fistondamour.

Réussir à dompter cette impatience, tout du moins pour quelques heures.

Rester au chaud sous la couette encore un petit 1/4 d'heure.

Une conversation animée, défendre des arguments et remercier Schopenhauer pour son livre "L'art d'avoir toujours raison".

L'idée que c'est bientôt le printemps, et qu'avec lui reviendra l'odeur de l'herbe fraîchement coupée.

Ce Printemps qui bourgeonne, les échafaudages sont de sortie.

L'idée que l'âme de mon père me protège, je pense à lui chaque jour.

Regarder le chat plein de vie qui joue comme un fou ce matin.

Cette magnifique lumière sur le Sacré Coeur.

Passer 1 heure au téléphone avec mon amie d'enfance et rire comme si on avait toujours 15 ans.

Le printemps qui revient chaque année, avec son lot de terrasses et de pots à partager.

Rire avec mon fils qui me trouve un peu dingue et qui pense qu'il a de la chance d'avoir une maman comme ça.

Un premier, puis un autre carré de chocolat fondant sur la langue !

La musique !

Ce qui me rend heureuse, c'est quand la musique de la console de jeux Dora de la gamine à côté de moi dans la salle d'attente s'eteint enfin !

Ce qui me rend heureuse, c'est d'interpréter une chanson lyrique épuisante et puissante.

Ce qui me rend heureuse, c'est de trouver un billet de 20 euros, oublié dans une poche de jean.

Me souvenir de mon père, sorte de Louis de Funès plein d'esprit, un grand petit homme.

Ce qui me rend heureuse, c'est d'achever un projet informatique, le plaisir intense d'être allée au bout du truc.

Quand j'étais petite, je voulais absolument être un garcon et l'été, j'étais heureuse de pouvoir prouver que je savais faire pipi debout contre un arbre.

Ce qui me rend heureuse, c'est de voir mon chat, cette feignasse, dormir dans plein de positions différentes et profiter de sa vie de "pacha".

Savoir que... Quoi déjà ? Mince j'ai oublié !!

Parler anglais, savourer les différents canaux de compréhension que cela ouvre.

L'odeur du lait chaud le matin à l'école maternelle, on nous en servait un verre à la récré, je revois la grosse dame remplir nos verres à la louche.

Ce qui me rend heureuse, c'est rigoler parce que je me gèle au volant : le chauffage est en panne dans ma voiture, mais que je n'en changerais pour rien au monde, car c'est la voiture de feu mon père, et que je pense à lui à chaque fois que je la prends.

Le dernier film que j'ai vu au ciné, qui était très fort "Extremely loud and incredibly close".

Boire un grand verre d'eau bien fraîche.

Renouer des contacts qui feront avancer des projets musique.

Le partage du goûter avec mon fils.

Les premiers baisers.

Une belle librairie dans laquelle flâner des heures avant de se décider pour 43 000 livres différents.

Le bonheur communicatif du chat qui fait la sieste.

Un carré de chocolat fondant sur la langue.

Me réveiller sur l'air de Wake me up de Wham.

La couleur du ciel, grand bleu, ce matin.

Recevoir du courrier, c'est mon kiff depuis toute petite.

Une bonne soirée improvisée entre amis.

Quand j'étais adolescente, j'allais en bus au lycée avec des copines. Parfois on faisait le pari de prendre le premier qui arrive et on se retrouvait dans le bus qui partait dans l'autre direction. On passait alors la journée à sécher, cela nous paraissait terriblement dangereux et nous nous sentions délicieusement libres, maîtres de notre destin.

Laisser l'Univers m'apporter de l'intuition lorsque je ne trouve pas la solution à un problème.

L'espoir que je place dans le lendemain.