Rire avec mon fils qui me trouve un peu dingue et qui pense qu'il a de la chance d'avoir une maman comme ça.

Les premiers baisers.

Ce qui me rend heureuse, c'est d'achever un projet informatique, le plaisir intense d'être allée au bout du truc.

Ce qui me rend heureux : la naissance de mon fils et le voir vivre !

L'envie d'écrire qui me dévore.

Un premier, puis un autre carré de chocolat fondant sur la langue !

Pouvoir faire mon footing aux Tuileries, et profiter de la beauté de Paris.

Avoir expliqué cet exo de maths à Fistondamour.

Ce qui me rend heureuse, c'est lire en anglais, le bonheur d'explorer d'autres mots, d'autres champs lexicaux.

Ce qui me rend heureuse, c'est quand il fait presque beau en ce lundi matin.

Quand j'étais petite, je voulais absolument être un garcon et l'été, j'étais heureuse de pouvoir prouver que je savais faire pipi debout contre un arbre.

Chanter, à tue-tête au volant.

La couleur du ciel, grand bleu, ce matin.

Regarder le chat plein de vie qui joue comme un fou ce matin.

Laisser l'Univers m'apporter de l'intuition lorsque je ne trouve pas la solution à un problème.

La multiplication des pains.

Cette magnifique lumière sur le Sacré Coeur.

Rester au chaud sous la couette encore un petit 1/4 d'heure.

La musique !

La neige sur les montagnes et descendre une belle piste pleine de poudreuse.

Ce qui me rend heureuse, c'est de trouver un billet de 20 euros, oublié dans une poche de jean.

Les fous rires avec ma mère de 80 ans qui, quand on lui demande combien de temps elle part en vacances, répond "10 culottes propres".

Prendre le temps de regarder les gens autour de moi et ressentir de l'empathie pour les humains !!

Réussir à dompter cette impatience, tout du moins pour quelques heures.

Une conversation animée, défendre des arguments et remercier Schopenhauer pour son livre "L'art d'avoir toujours raison".

Recevoir du courrier, c'est mon kiff depuis toute petite.

Un bon plateau d'huîtres avec un petit verre de blanc à partager avec une amie.

Une bonne soirée improvisée entre amis.

Le partage du goûter avec mon fils.

Me souvenir de mon père, sorte de Louis de Funès plein d'esprit, un grand petit homme.

Ce SDF qui, tous les matins, se place devant Saint-Augustin et me souhaite la santé, le bonheur pour la famille.

Le dernier film que j'ai vu au ciné, qui était très fort "Extremely loud and incredibly close".

Le bonheur communicatif du chat qui fait la sieste.

Ce qui me rend heureuse : de déjeuner avec mes collègues, échanger et rire avec eux.

L'espoir que je place dans le lendemain.

Ce qui me rend heureuse, c'est la voix de mon fils au téléphone. Encore un peu endormi. Je lui souhaite une bonne rentrée.

Tous ces livres encore non lus à découvrir, le puits sans fond que représente le monde de l'édition.

Ce qui me rend heureuse, c'est rigoler parce que je me gèle au volant : le chauffage est en panne dans ma voiture, mais que je n'en changerais pour rien au monde, car c'est la voiture de feu mon père, et que je pense à lui à chaque fois que je la prends.

L'idée que l'âme de mon père me protège, je pense à lui chaque jour.

Boire un grand verre d'eau bien fraîche.

Un débat d'idées, relire Schopenhauer, l'art d'avoir toujours raison.

Ce qui me rend heureuse, c'est d'interpréter une chanson lyrique épuisante et puissante.

C'est d'avoir trouvé, de façon inattendue, le père de mon futur enfant. Le bonheur, c'est tout de suite et maintenant. Quant aux petits bonheurs : la musique, l'écriture, les voyages. Et les grands : les relations avec tous mes autres.

Avoir tout misé mon Capital d'Attention sur Paris ce matin : vous aussi, investissez pour qu'il pleuve du bonheur sur la ville Lumière !

J’ai créé une relation avec moi-même et redécouvert les autres en réalisant qui était ce Moi qui ne s’exprimait plus depuis quelques années. Cette rencontre est le catalyseur d’autres relations qui me permet d’aimer et mon état de solitude et mon état de cellule appartenant à un vaste organisme qu’on appelle l’humanité.

Savoir que... Quoi déjà ? Mince j'ai oublié !!

Un carré de chocolat fondant sur la langue.

Parler anglais, savourer les différents canaux de compréhension que cela ouvre.

L'idée d'avoir peut-être un 2ème enfant.

Quand j'étais adolescente, j'allais en bus au lycée avec des copines. Parfois on faisait le pari de prendre le premier qui arrive et on se retrouvait dans le bus qui partait dans l'autre direction. On passait alors la journée à sécher, cela nous paraissait terriblement dangereux et nous nous sentions délicieusement libres, maîtres de notre destin.

Le printemps qui revient chaque année, avec son lot de terrasses et de pots à partager.

Ce Printemps qui bourgeonne, les échafaudages sont de sortie.