Heureuse, je l'ai été en août 1997, quand je suis descendu du minibus qui a mis 8 heures pour faire une cinquantaine de kilomètres entre Shijiazhuang et le village natal d'un jeune Chinois que j'ai croisé à Pékin et qui m'a proposé de m'emmener chez lui, moi qui voulais voir un vrai village chinois. Nous sommes arrivés à minuit. Le ciel étoilé, tout comme la vallée sur les pentes de laquelle étaient disposées les ruelles du village. Le tout formait un globe noir avec des étoiles en haut et en bas. Comme si les étoiles se reflétaient dans la surface de l'eau. Mais c'était juste les lampes allumées dans les maisons.
Nie-Weijiao , 35 ans, Paris (France)Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?
témoigne