Ce qui les rend heureux... | Happython

Rechercher un témoignage

Pour retrouver les messages heureux de 1998 à aujourd'hui, ceux avec le mot "chat", "enfant" et "carpaccio", ceux de votre ville, ceux de Victor, de Jocelyne ou de Babouchka, ceux des plus de 90 ans, ceux d'Afrique ou d'Asie, bref pour rechercher les moments heureux du monde entier et de tout le monde à toutes les époques, c'est ici !

Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?

La campagne, le calme, l'espace, les voisins supers gentils qui m'entourent dans mon petit lotissement me permettent de me sentir chez moi et cela me rend heureuse. Mes fistons ont grandi dans cet environnement familial et amical. Aujourd'hui, un de mes fistons se lance dans l'associatif en proposant des séances de "beat box" aux jeunes boucains, en interclasses au collège Brassens de Bouc Bel Air.

Marik , 48 ans, Bouc-Bel-Air (France)

Merci... J'avais un militaire devant moi... Et aussi un militaire derrière moi... Quel bonheur ! Avez-vous remarqué, mesdames et mesdemoiselles, comme ces jeunes gens ont de beaux postérieurs, moulés à la louche dans leurs uniformes tachetés ? Ah mais non, ce n'est pas ce que vous pensez.... Je faisais la queue au guichet de la gare !!! Nous avons la chance d'avoir ici le premier RCP, et j'avais autour de moi, pour le plaisir de mes jolis yeux - oui, il paraît que j'ai de beaux yeux, tu sais - une splendide brochette de parachutistes qui, au vu de l'entraînement de rigueur, avaient la forme et les formes... Une armée de costauds, disais-je, prêts à partir en goguette, vendredi oblige... Un régiment de beaux gosses de diverses origines - toutes des plus alléchantes - prêts à se mettre au garde-à-vous devant leurs belles, si vous voyez ce que je veux dire... A faire pâlir une escouade de Chippendales ! Cela ne coûte rien de mater et je ne m'en privais donc point ! Je les regardais soulever leurs énormes sacs comme fétus de paille, s'interpeller entre eux, les destinations de chacun fusant entre rires et plaisanteries, dont certaines assez relevées haussaient les sourcils de vieilles pudibondes. Un régal, je le confesse ! Ce ne fut pas le seul bon moment de ma journée... Arrivée à la gare matabiau, je courus chez Paul... Ah, ce cher Paul... Qu'est-ce que je vous sers ? Un macaron au café et un chocolat chaud pour Madame ! Que je déguste, juchée sur mon tabouret en observant les arrivants, les partants, les accompagnants, au rythme des horaires des trains dans les haut-parleurs. J'ai une heure à perdre chaque quinzaine et quand je dis perdre, le terme est inexact. C'est une heure de gagnée pour moi et mon égoïste petit plaisir personnel... Mon heure sacrée... Le chocolat est si épais qu'il vous dessine des moustaches et les macarons, je ne vous dis que ça ! Merci pour le biscuit moelleux à souhait, la crème on ne peut plus beurrée, le glacage délicat... Un vrai péché, mais si mignon. Mon macaron, délicieusement rebondi telles les fesses du contingent est nécessaire compensation, certes, après tous ces superbes mâles entrevus sans pouvoir toucher ! Saint Honoré, priez pour moi qui suis si gourmande ! Après avoir reluqué les fesses, irai-je à confesse ? Que nenni ! Mais je m'égare, gare à la gare ! Je me focalisais donc sur d'autres détails tout aussi savoureux : Merci pour le set en papier sous mes cajoleries gustatives, dont le dessin évoque ces peintures flamandes de Bruguel, que j'adore. Petites scènettes paysannes colorées et pleines de vie. Merci pour tous ces livres que j'allais feuilleter ensuite au coin librairie. Je pourrais y rester des heures, les contempler, les toucher, sentir le parfum du papier, celui de l'encre, en croquer quelques lignes au hasard qui me donneront envie d'aller plus loin. Merci d'avoir cinq sens si précieux : voir, entendre, sentir, goûter, toucher. N'est-ce pas merveilleux ? Pensez-y...

Marik , 56 ans, Pamiers (France)

Ce qui me rend heureuse, c'est de prendre ma vie en main sans me sentir victime du temps qui passe.

Marik , 47 ans, BOUC-BEL-AIR (FRANCE)
Je
témoigne