Je suis romancière et dernièrement sur un site, mes lignes ont retenu l'attention d'une personne qui n'aimait ni la poésie, ni l'écriture, ni la lecture. Le fait de devenir mon épistolier a révélé en lui le désir de lire, et surtout de s'exprimer. Ce fut pour moi une révélation car cet homme est un véritable poète, un écrivain de haute culture, un être formidable. Quelques lignes peuvent donc ouvrir une porte blindée... permettre à un être muré de respirer mieux et surtout de se connaître mieux. Quel grand et inattendu bonheur pour moi de voir fleurir un coeur dans ce qui m'est le plus précieux : l'encre et le dialogue romantiques. Dans l'un de mes voyages, un Sage a partagé avec moi une tomate... j'ai encore le goût de cette tomate dans le coeur et surtout une profonde reconnaissance. Mon bonheur aussi, car je suis une femme très très heureuse, et de recevoir des téléphones de mes lecteurs pour m'annoncer qu'ils ont eu de l'émotion ou du rire en parcourant mes romans. Le Bonheur est partout surtout dans tout ce que l'on offre avec la plénitude du coeur, dans la main que l'on tend... dans la larme que l'on parvient à verser uniquement pour autrui et plus jamais pour soi. Le bonheur, c'est de ne baisser les bras que pour ramasser quelqu'un, devant un échec de se savoir aussi devant un recommencement. Plus on encaisse et plus l'on devient riche. Le bonheur, c'est apprendre tous les jours à être plus heureux et à mieux donner. Le bonheur, c'est de savoir non s'écouter mais ECOUTER, c'est d'ailleurs la racine arabe du mot hospitalité en arabe cela veut dire : je vais vous écouter ! Merci à vous tous de ne jamais oublier d'être heureux.
Mahlya , 59 ans, Genève (Suisse)Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?
témoigne