Chausser des espadrilles, un chapeau de paille, et partir à la plage.

Sentir le soleil sur ma peau, sa chaleur et sa présence stimulent ma joie de vivre.

Tenir la main de ma compagne me rend heureux.

Hier ma compagne m'a fait part de son désir de "lever le pied", de s'accorder plus de temps pour faire ce qu'elle aime faire, de revenir aux valeurs essentielles et j'en suis heureux.

Planter un rosier cet après-midi m'a fait prendre conscience que j'étais heureux.

Lâcher une volée de gros mots (quand je suis tout seul), ce qui me fait immédiatement éclater de rire ! Et revenir à la case : "Il en faut peu pour être heureux" !

Ce qui me rend heureux, c'est de préparer un Pot-au-feu pour toute la famille.

Profiter de la fraîcheur et de la rosée du jardin pour me promener dans le parc et envisager ma journée.

Applaudir les réussites des autres et quand cela est possible les féliciter et les remercier. Je me vois bien dans un grand stade Happython participer à une "Ola" multidimensionnelle destinée à Thierry.

Avoir pu enfin bouger mon bras gauche après de longues semaines d'immobilisation.

Savoir et sentir que mes tissus, mes cellules participent au Régime Happython.

De voir ces maisons aux murs ocres, de marcher dans ces ruelles pavées, d'entrer doucement dans un monde où les objets racontent l'histoire des femmes et des hommes, les villageois qui vivaient ici.

Que cette "affaire" des impôts soit réglée et que l'argent soit maintenant sur mon compte.

Être présent ce matin à l'école pour la célébration de Pâques, voir et entendre les enfants chanter.

Boire de l'eau fraîche à la fontaine.

Il ya deux ans, nous avons fait un voyage en famille, deux mois au Pérou et en Bolivie, rencontres, découvertes, vivre au jour le jour... voilà ce qui me rend heureux.

Parler Catalan avec mon voisin.

Faire une partie de jeux de dames avec Alice, elle me bat à tous les coups !

Le bulletin scolaire d'Alice qui témoigne de son travail.

Me retrouver à voir dans quel piteux état j'étais. Le voir et me voir comme ça me rend vivant.

Il y a quelques mois, j'ai fait de gros travaux de menuiserie chez moi, 3 semaines de travaux avec mon fils... Être et faire avec lui m'a rendu heureux.

Sauter la barriere, braver le fermier bourru, grimper au cerisier, en manger quelques unes et partir en courant. J'avais certainement 10 ans... Le bonheur de l'avoir fait ! D'avoir surmonté ma peur et d'avoir répondu à mon désir de sortir des sentiers balisés, et de donner moi-même les limites au monde que je voulais explorer.

Parfois, être là sans questions, simplement dans le flux...

Cette journée d'anniversaire.

Le retour à la chanson d'une femme comme France Gall me rend heureux. Elle a bercé une partie de ma jeunesse et malgré ses malheurs, il est important qu'elle revienne sur scène et qu'elle nous redonne le bonheur de l'entendre. A bientôt, France !

Ce qui me rend heureux, c'est de me rappeler que le bonheur, c'est comme les asperges sauvages, elles sont là dans les fossés, sur les talus mais je ne les vois pas toujours ! Jusqu'au moment où, elles apparaissent là, à mes pieds ! Fichtre... J'allais presque lui marcher dessus. Le bonheur serait-il caché dans l'oeil qui regarde ? Ouaou !

Composer un bouquet de fleurs des champs et le déposer sur le plateau petit déj de ma compagne.

Préparer un nouveau classeur, une nouvelle doc, organiser la pédagogie, sentir que le stage est pour bientôt, cela me rappelle un peu l'enthousiasme que j'avais à la rentrée des classes au moment ou l'on couvrait les cahiers...

Quand j'avais 16 ans mes parents ont dit "oui", oui pour le Malagutti rouge que je demandais depuis deux ans... j'étais autant heureux du "oui" que de l'engin lui-même, sentir l'odeur de l'essence, entendre son bruit de moteur me rendait fou de joie, j'étais enfin libre et heureux.

Me réveiller avec le chant des oiseaux, aller me faire un café, revenir au lit retrouver le fil d'un rêve...

La mention "très bien" pour l'audition de piano d'Amaya.

La douceur me rend heureux.

Le cri des mouettes qui me fait lever la tête, le nez et l'oreille vers le ciel.

Entendre rire des enfants est une chose qui me rend particulièrement heureux.

Ce qui me rend heureux, c'est de pouvoir changer de point de vue, de me sentir libre de changer d'opinions, et d'observer le monde sous différents angles.

Cette matinée de travail, un dimanche ensoleillé, le repas pris au soleil sur la terrasse.

Ranger mes outils, regarder le travail accompli me rend heureux.

Hier, je m'arrête au bord de la route, pour satisfaire un besoin pressant... là, dans le fossé, des papiers, ordures, déchets en tout genre... triste constat. Je relève la tête et entre deux rangs de vignes : un lièvre à l'arrêt... Sa présence me remplit de joie.

Je me demande si les moments de bonheur, c'est comme les champignons qui poussent après la pluie ! Le bonheur se sème-t-il ? Tout cela me fait rire, et j'en suis heureux.

Ah ce but, débordement sur la droite, frappe et pleine lucarne !!! Alors que le capitaine m'avait accepté dans l'équipe faute de participants (j'avais dix ans), un pur moment de bonheur, d'avoir marqué, d'être reconnu, accepté, félicité.

Les Fanfares, les Bandas, les chants traditionnels.

J'aime me promener dans le parc en ce moment, voir le bal des papillons découvrir les bourgeons et les petites feuilles qui sont "de sortie", être dans la nature me rend heureux.

Me mettre au lit avec cette question : qu'est-ce qui me rend heureux ? Imaginer que nous sommes de plus en plus nombreux à nous promener avec cette question et m'endormir avec cette autre question : qu'est-ce qui nous rend heureux ?

C'est la pluie comme aujourd'hui, pour les escargots c'est la fête, pour la terre l'ivresse, alors je m'invite à la danse et aux chants.

Je regarde une photo ou toutes nos filles sourient et je me sens heureux.

Une messe dans la cathédrale St Jean, un jour où j'avais rendez-vous avec l'Amour.

Ce qui me rend heureux, c'est que j'ai remarqué que chaque instant de bonheur vécu laisse une trace, peut être même une particule qui continue de vivre en moi et résonne dans l'espace que j'occupe !

D'être étonné par ces petites choses imprévues qui viennent parfois me surprendre, comme ces iris qui ont profité de la nuit pour s'allonger... et se montrent aujourd'hui plus verts, plus grands, sous un jour nouveau...

De nouveaux petits chatons nés il y a deux ou trois jours.

Goûter le potage du pot au feu surtout quand j'y ai mis un os de jambon.

Croquer dans une pomme rouge.

L'état d'unité.

Quand mon père, un jour au retour de sa journée de travail, m'a apporté mon premier pistolet à flèches.

Mon travail, la mission que je me suis donnée.

Quand je croyais que l'amour c'était pour toujours... Aujourd'hui, je suis plus heureux, peut être parce que j'ai adopté une nouvelle croyance : l'amour c'est pour maintenant.

Ce qui me rend heureux, c’est de me sentir aimé.

Ce qui me rend heureux, c'est d'entendre le cling du micro-onde lorsque mon bon de lait est chaud. Hum !

Ce qui me rend heureux, c'est d'aller chercher ma fille à la danse le vendredi soir.

Voir le ciel se teinter de rouge, d'orangé, respirer profondément. Rester là, me laisser pénétrer par cette ambiance.

D'avoir vu un nom, tout à l'heure, sur la devanture d'un magasin, à 15 ans j'avais un copain qui portait ce même nom :"Pélican", pour nous c'était l'époque des Rolling Stones, des longues soirées passées sous les platanes à explorer le monde de la musique, une période heureuse.

Vivre avec la femme que j'aime.

Retrouver un objet "perdu", c'est comme un apaisement, une tension qui se relache. Cette agréable sensation d'avoir récupéré des particules d'attention fixées sur l'objet et sa perte, ces particules maintenant à disposition contribuent à la "culture" d'un espace libre, ou de multiples possibles sont prêt à emmerger... Quelle heureuse surprise vais-je avoir ?

Ma grand-mère faisait souvent des aubergines et des tomates farcies, elle savait que j'adorais ça, la savoir, la voir, la sentir aux petits soins pour moi, me rendait heureux ! Croquer dans la tomate et la chair à saucisse... quel bonheur !

Aimer et me sentir aimé.

Quand je dors dans la chambre près de la grange, la chouette me tient compagnie, je suis heureux de m'endormir l'oreille tournée vers elle.

Ce qui me rend heureux, c'est d'entendre parler le Catalan, ça me relie à mes racines et ça réveille mes cellules.

Etre assis tranquille à l'écoute de la vie en moi, de mon environnement proche, puis d'étendre ma conscience... assis tranquille, touché par la douceur.

La promenade le soir dans les potagers autour du village, sentir les odeurs, l'apaisement de fin de journée, ces premiers pieds de tomates de l'année... Ça sent bon l'été... quelques enjambées et il sera là.

Une demande d'information par téléphone au sujet des cours et des ateliers que je propose.

Ranger mes outils, c'est aussi le moment d'une mise en ordre intérieure.

Manger du jambon avec du Manchégo et de la bière fraîche, dans un endroit mithique en Catalogne du sud.

Ma première sortie au cinéma, je devais avoir 13 ou 14 ans..."Angélique marquise des anges"... elle m'a fait longtemps rêver...

Regarder "Blanche" la poule qui gratte frénétiquement la terre, puis fait un quart de tour, une marche avant, puis arrière et gratte à nouveau avec ardeur, un coup de bec ici, un coup de patte là... et si son bonheur ressemblait à un ver de terre ?

Enduire les murs d'un "casot" à la chaux, les teinter ensuite avec un mélange à base de sulfate de fer, chercher le bon dosage, être au contact de la matière me rend heureux.

Quand je marche et que je synchronise mes pas à ma respiration, progressivement, je me sens plus conscient de mon corps, plus présent à moi-même, plus vivant et plus heureux.

Ce qui me rend heureux, c'est d'entendre mes enfants chanter, de les sentir heureux, insouciants, joueurs.

Un chien qui répondait au nom de Cazan. Le début d'une aventure canine de plusieurs années, avec beaucoup de joie et de satisfactions. C'était peut être mon premier "maître"...

Je conduis mon véhicule, Alice est assise silencieuse et rêveuse à côté de moi, une vague, douce, semble monter du plus profond de moi, une vague de bonheur, un frémissement du vivant... d'où vient-elle ? Pourquoi ? Peu importe, elle est là, c'est gratuit... Que sait-on de se sentir heureux sans "raison"... et comme dit le poète :"Heureux les simples d'esprit".

Enfant, jouer aux billes me rendait très heureux.

Dormir sous la tente, au bord d'un lac, me fondre dans la nature.

Retrouver la maison, le jardin, les arbres, les plantes, l'espace que j'occupe au quotidien, rentrer chez moi.

Peler un ail avec un couteau et toute mon attention, le peler doucement, le couper en deux en prendre une moitiée pour frotter un morceau de pain, un filet d'huile d'olive, le plaisir de croquer dedans et savoir que mon arrière-grand-père pratiquait cette "méditation".

Le mauve de cet iris qui m'a fait un clin d'oeil ce matin.