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Voix du Nord

Vendredi, soirée de remise des récompenses du Happython à la salle des fêtes du Fort de Mons.

 Des trophées pour les meilleurs agents du bonheur

Impressionnant : 4000 messages du bonheur du happython accrochés à des dizaines de sèche-linges dans la salle du Fort de Mons formaient vendredi soir une forêt blanche. C’était l’heure des récompenses pour les meilleurs et les plus zélés « propagateurs du virus du bonheur ».

Il y a plus d’un an, la ville de Mons-en-Baroeul s’associe au projet de Thierry Vermont, artiste parisien sur l’initiative du Happython. Sur ce modèle du Téléthon, il s’agit ici d’envoyer sur internet, par écrit, non pas des promesses de don, mais le plus grand nombre de messages où chacun explique ce que représente pour lui le bonheur. L’opération a connu un réel succès populaire puisque de 7 000 messages en avril 2003, on est passé aujourd’hui à plus de 23 700 messages collectés dans toute la France et un peu à l’étranger.

A Mons, grâce à de multiples relais dans les écoles, les associations, à l’hôtel de ville et chez les commerçants, beaucoup de monde s’est mobilisé pour propager le virus du bonheur tout au long de l’année0 Pas moins de 4 000 messages ont été imprimés et accrochés sur des sèche-linges dans la salle des fêtes du Fort de Mons * où avait lieu vendredi soir la remise des trophées au plus actifs des « propages du virus du bonheur ». C’est-à-dire à celles et ceux qui ont recueilli ou collectés le plus de grand nombre de messages du bonheur dans leur entourage ou leur quartier.

De 3 à 109 ans

C’est la pétulante Effi, animatrice de France Bleu Nord, qui d’un ton enjoué a mis une joyeuse ambiance dans la soirée. Thierry Vermont a aussi pu compter sur des hôtes de marque pour remettre les trophées. Jean Stablinski, champion cycliste à la retraite, avait gentiment accepté de faire le déplacement, tout comme Jean Degros, ex-entraîneur des basketteurs de Denain et capitaine de l’équipe de France. Les incontournables femmes-panthères, Pascaline et Esméralda, étaient là aussi, ainsi que Pierre Bonte, journaliste de radio et de télé, originaire de Pérenchies, qui vient de publier Le bonheur est dans le pré, recueil de souvenirs accumulés lors du reportage dans la France rurale.

Jeunes et moins jeunes, essentiellement Monsois, ont été récompensés. Ainsi, Joris, 3 ans, a reçu le trophée de « la personne la plus jeune qui a témoigné distinctement et en souriant », tandis qu’Agnès une berguoise de 109 ans qui chante toute la journée, a reçu celui de la personne la plus âgée qui a donné des moments heureux en chantant ». Yannick, 17 ans, a reçu le trophée du Monsois le plus actif propageur du virus du bonheur, grâce à ses 112 messages collectés. Bref, vendredi soir, à la salle des fêtes du Fort c’était … que du bonheur !

F.L

* Depuis Lundi et jusqu’au 16 mai, la moitié des 4 000 messages du bonheur est visible dans le hall de l’Hôtel de ville, et l’autre à la bibliothèque du Fort de Mons